Dimension : 18 cm, Nbr de pages : 1 vol. (1395 p.),
Collection :
Syrtes poche
Résumé :
Il s'agit d'un roman-fleuve, de 1120 pages environ. Les Vaincus est le roman d’une tragédie: celle de la Russie après 1917 et l’avènement de la dictature bolchevique. Conçu comme une grande fresque pétersbourgeoise de 1914 à 1937, il répond à la question que pose Irène Némirovsky dans sa Suite française: qu’advient-il de nous lorsque nous basculons dans le camp des vaincus? Le livre suit les destins entrelacés de nobles, intellectuels, ouvriers, qui tentent de survivre dans la nouvelle réalité politique du pays: poursuivis par le GPU, exilés, persécutés, exécutés. Les femmes de la famille Bologovski occupent le centre du roman. Autour d’elles se tissent les destins de personnages happés par le rouleau compresseur soviétique. Oleg Dachkov, ancien officier de la Garde s’installe sous un faux nom à Leningrad pour échapper à la répression. Accueilli par sa belle-soeur, il fera la connaissance d’Assia Bologovski, jeune fille idéaliste, passionnée de musique, qu’il épousera. Une autre femme aime Oleg en secret : Ioulia, une infirmière qui l’a soigné d’une grave blessure… Le lecteur les suit dans leur quotidien harassant : la vente de maigres biens pour survivre, l’assignation à résidence, les prisons, les camps staliniens.